IELENA ▬ « desperate and broken »

Ozalee Ielena Nemcovà

ÂGE - 22 ans
DATE DE NAISSANCE - 07/01/88
VILLE DE NAISSANCE - Bourg-en-Vol
REGION DE DEPART - Archipèle Orange
MÉTIER - Aucun
STARTER - Aucun

fragile - attachante - fière - méfiante - sauvage - introvertie - cassante - tactile - surdouée - passionnée - charismatique - pragmatique - rêveuse - brisée

it's hard to define oneself in few words

but if you allow us to live with you, maybe we'll understand

* STORY RPG *

IELENA ▬ « desperate and broken » Ibdsg1

Parce que rien ne se déroule jamais comme on le voudrait. Parce qu'un jour, le destin nous fais faux bond, nos projets s'effondrent et la réalité prévisible des évènements disparait. Ne laissant qu'un portrait trouble du temps, déséquilibrant nos certitudes, nos convictions, jusqu'à ce que les piliers de notre vie s'ébranlent. Certains apprennent à se relever, révoquer et oublier. Mais l'évidence d'un nouveau départ pour les uns, n'est qu'une fade illusion chez les autres. Eux ne reverront jamais le soleil, plongés dans une obscurité froide et triste, emplis d'une mélodie aux notes pitoyables et mélancoliques. Et au fond de leur être, dans l'espoir d'un utopique réconfort, soupire la blessure d'un cœur brisé.

first part.

▌MAMAN ; Ne vous éloignez pas trop et surtout faites attention !
Mais il était déjà trop tard. Le couple blond avait pris la poudre d'escampette à pleine vitesse, laissant au loin la voix déclinante de leur mère. C'était toujours la même rengaine, les mêmes précautions à prendre. Faire attention, ne pas s'aventurer dans les hautes herbes... Et blablabla. La totalité de ces mots n'étaient que balivernes pour des enfants de sept ans qui ne voyaient pas l'intérêt de rester tranquillement sur les sentiers tracés. Trop platonique. Manque d'action. Et puis, sincèrement, que pouvait-il y avoir de dangereux dans une ville comme Bourg-en-Vol ? Surement la plus paisible et tranquille de toute la région, bien trop petite pour connaître l'ébullition de Nénucrique mais maintenue malgré tout en activité par la présence du célèbre Professeur Pokemon de Hoenn. Accueillant les nouveaux dresseurs de la région il permettait la vie du petit bourg, qui voyait donc passer de nombreux visages. Et plus tard, ce sera au tour d'Ozalee de se présenter devant le scientifique, qu'elle connaissait depuis toujours. Enfin, depuis qu'elle avait l'âge de reconnaître les visages, ce qui ne remontait foncièrement pas à longtemps. Mais tout le monde sait que la notion du temps chez les enfants est plutôt divergente de la notre, ceci expliquant cela. Elle avait l'ambition de devenir une championne et ne reviendrait jamais dessus. Surement avez-vous remarqué l'emploi du prénom d'Ozalee. Non, ce n'est pas une erreur. Il s'agit de son premier prénom, celui que ses parents lui ont confié à sa naissance, quelque minutes après celle de son frère. A l'époque où les petites boucles blondes appartenaient encore à une enfant que l'on nommait Ozalee. Ozalee Dergvan. Soeur de Maxymus, les deux enfants étaient connus comme les deux garnements du village. Toujours ensemble, les jumeaux s'entendaient exceptionnellement bien, si bien que personne n'arrivait à comprendre le lien imperceptible et pourtant si évident qui les unissait. Ils avaient leur monde, se comprenaient avec une facilité déconcertante qui leur échappait eux-même. Pourquoi alors était-ce arrivé ? Dieu avait-il jalousé la complicité des deux enfants pour leur voler ainsi leur vie ? N'avaient-ils pas été sages pour que l'on décides de les séparer sur un temps qu'on aurait pu croire définitif ? Leur conduites avaient-elles déplus à sa Suprématie pour qu'ils leurs fasses oubliés tout souvenir l'un de l'autre ? Ce sera comme si rien n'avait jamais existé, ni Maxymus pour Ozalee, ni Ozalee pour Maxymus. Ainsi ils grandiront dans l'ignorance, se croyant seuls là où ils auraient du être deux. Trop jeunes pour être victimes de tels évènements. Trop jeunes pour se relever de ce qu'ils ont respectivement subis. Et tout cela commence un beau jour au ciel dégagé...
▌IELENA ; Maaaaax ! T'es où ?
Respectivement dans des observations différentes, les deux jumeaux c'étaient encore éloignés l'un de l'autre si bien que les deux paires de prunelles bleus ne suffisaient plus pour retrouver trace de l'autre. Le soleil commençait à décliner sur Bourg-en-Vol, et il fallait rentrer où Maman n'allait pas être contente du tout. Concentrée sur la recherche de son frère, la fillette n'avait pas remarqué qu'elle s'enfonçait de plus en plus dans les hautes herbes, lui arrivant à la taille, vers des contrées qu'elle ne connaissait pas. Cherchant toujours son jumeau de ses yeux cristallins, ses longs cheveux des blés frôlaient doucement les herbes, les arbres s'écartaient progressivement autour d'elle, le monde changeait. Un semblant d'irréel, de malaise... Les quelques secondes avant l'accident n'ont pas permis à Ielena d'avoir peur, d'éprouvé un certain sentiment d'angoisse ou de terreur. Aucun réaction. Indifférence, elle ne semblait pas remarquer l'étrangeté du moment. Et si ça avait été le cas aurait-elle fait demi-tour ? A votre avis, une enfant de cet âge recule-t-il devant la curiosité de l'inconnu ? Sans doute pas. Sans doute aurait-elle continué, et sans doute la suite des évènements aurait-elle été identique à celle que nous connaissons.
▌MAXYMUS ; Oza' ?
Et si Maxymus était arrivé plus tôt ? Et s'ils ne s'étaient jamais perdus ? Jamais séparés ? Beaucoup de « si » en peu de questions. Car tout le monde sait que le monde, l'univers ne s'est pas construit sur des « si » mais sur des faits concrets. Alors qu'elle se retournait, elle n'eut que le temps de croiser les prunelles aquatiques de l'enfant Dergvan...

second part.

The Kill - 30 Seconds to Mars

Un vent froid dont le mince tissu de la robe enfantine n’arrête pas. Un froid glaçant la moindre parcelle de peau de la fillette et sur son visage la pluie torrentielle. Sous ses pieds, un sol dont l’écorchure de l’un de ses genoux laisse entrevoir la dureté du béton. Mais des yeux qui restent fermés. Une ignorance totale. Vide. Oubli. Même la température extérieure n’aurait pu atteindre les profondeurs de son esprit. Elle était ailleurs, comme déconnectée de la réalité. Quelle réalité ? Qu’est-ce que la réalité ? En quoi cela consistait-il ? Et la sienne, quelle était-elle ? Rien d’autre qu’une douce histoire qu’elle avait oubliée. Aussi volatile que le plus pur des alcool, elle s’était envolée, la laissant seule, âme errante dans ce monde hostile. Elle avait tout perdu. Son frère, son passé, jusqu’à la moindre notion de son identité. Alors l’enfant se mit à pleurer, d’abord en silence, puis par de violents sanglots, dont les sursauts perçaient le silence nocturne de la rue. Se recroquevillant, rassurante position foetale, dans ses vêtements inondés, elle s’endormit, bercé par l’agonie d’une mélodie lointaine. Bienvenue à Prague.
▌ MEDECIN ; … nous l’a emmené ce matin. Elle était inconsciente au beau milieu de la route, c’est un miracle si une voiture ne l’a pas écrasée.
▌ INFIRMIERE ; Pauvre chérie… Et que comptez-vous faire ?
▌ MEDECIN ; Tout d’abord savoir d’où elle vient et retrouver sa famille. Faites moi signe si elle se réveille.
Se réveiller… A quoi bon ? Quand l’on sait qu’au dehors ne nous attend que tristesse et douleur. Pour une enfant brisée, rien n’est plus rassurant que la douceur d’un monde irréel, la protection d’un univers imaginé et confortable. Les rêves sont sécurisants là où la réalité effraie. Alors elle ne bougea pas, et sombra dans un profond sommeil pourtant dénudé de ses images. Comment rêver là où l’esprit n’a rien auquel se raccrocher ? Pourtant, fuir n’est malheureusement pas une solution éternelle. Car on finit toujours par ralentir. Se faire rattraper. Abandonner. Et alors survient un abattement démesuré, déséquilibrant les rythmes cardiaques de notre cœur, nous forçant à un malheur nous entraînant dans les profondeurs d’un enfer éternel. Tout ça aurait bien pu s’arrêter. Tout ça aurait bien pu ne pas être endurer par la douce Ielena. Les possibilités auraient été nombreuses. Qu’aurait-elle laissé derrière elle ? Rien. Personne. Son identité ? Ce n’était pas la sienne. Ielena Nemcovà n’était qu’une copie d’une donnée malencontreusement effacée. Ses parents n’avaient jamais été retrouvés, aucune recherche n’avaient été faites. Alors elle s’était retrouvée en orphelinat. Strict et religieux, la discipline était de fer, l’affection en option. La pauvre enfant passa trois années dans un mutisme entier. Pour tout le monde, le sort lui avait ôté la parole à la naissance. Triste enfant privée de moyen d’expression vocal. Ielena en profitait. Ce silence était sa protection la plus solide. Sa barrière contre le monde, contre les autres. Pourtant, ce fut un jour trop dur à tenir. Les remarques des autres orphelins furent trop agaçantes, juste trop. Lorsqu’elle reparla, ce fut à coup d’insultes toutes autant plus violentes les unes que les autres, alors qu’elle frappait de son poing d’enfant, une autre fille de son âge dont les paroles et sous-entendus sur son ancienne famille étaient beaucoup trop oppressants. Elle avait été trop loin… Depuis son jour, sa croissance a continuée. Mais son mutisme également. Si ses paroles étaient plus fréquentes, elle pouvait resté de nombreuses heures sans déverser le moindre mot. Et on l’a laissait tranquille. Elle développa une intelligence surprenante et inhabituelle. Sa concentration était entière, parvenant à ouvrir son esprit aux études comme un moyen d’oublier le quotidien. Rien ne lui échappait. Des langues les plus anciennes aux formules scientifiques les plus complexes. Elle était vouée à un avenir des plus brillant et sans doute le réaliserait-elle. Mais par pur obligation. Par pur obéissance d’un destin qu’on lui programmait. Réponse robotique d’une question à solution unique. A seize ans, elle passait son bac dans le but de devenir médecin. Si les autres avaient pu savoir à quel point elle se foutait des autres. Leur vie, leurs problèmes, tout ça n’était que futilité. Comme le reste. Mais elle avançait. A travers le temps, les secondes, minutes, heures, jours et années. Telle une âme en peine, ne parvenant pas à trouver la voie du paradis. Là où les portes de l’enfer lui ouvrait la voie, l’appelaient, emplies d’une faim insatiable.
Ce matin, le plafond immaculé de la chambre fut le premier décor que ses yeux découvrirent. Le soleil perçait le voile fin des rideaux et le vent des fenêtres entrouvertes laissait balancer le tissu. Se soulevant doucement du moelleux matelas, les draps contre son buste dénudé, la jeune femme posa son regard bleuté sur l’homme endormi près d’elle. A 22 ans, elle n’avait jamais eu de relation sérieuse. Celle-ci ne ferait pas exception. Ils se croyaient tous uniques. Ils croyaient tous pouvoirs l’aider, la sortir de cet état de léthargie constant. Balivernes. Tout ça n’avait aucun sens. Personne ne pouvait, sûrement pas eux. Au fond, ils étaient tous pareils. L’espèce humaine était faite d’un ramassis de moutons égocentriques, chacun se croyant plus intelligent, plus fort, plus différent que son voisin. Voilà pourquoi le monde n’était parcouru que de personnalité individualistes et égoïstes. Aucun ne parvenait à comprendre qu’il était l’égal de l’autre, car la normalité bien que inexistante, n’est qu’un sentiment inamissible pour la fierté humaine. Posant ses pieds nus sur le parquet tiède de la pièce, la belle blonde chercha ses habits et se rhabilla, d’une fine robe noire d’été, chaussures à talons de même couleurs. Autour de son coup tombait une petite fée, pendentif d’argent qu’elle avait depuis toujours et n’avait jamais quitté. Pourquoi ? Elle l’ignore elle-même. Seule trace de son passé, elle n’était jamais parvenu à s’en séparé, même lorsque ces crises de colère avait provisoirement emmené le médaillon au fin fond d’une poubelle. Ses cheveux étaient détachés autour de son visage de poupée et ses yeux bleus légèrement auréolés de noir. Ielena était belle. Et elle le savait. Se rapprochant du lit, elle déposa un baiser sur le front d’un homme qu’elle aura oublié demain, fermant avec douceur mais détermination la porte derrière elle. Légèrement en retard, elle choisit un raccourci parmi les rues de Prague, en direction de l’hôpital. Aurait-elle pensé faire à nouveau le même chemin que quinze ans plus tôt mais en direction inverse ? S’en est-elle seulement rendu compte ? Sans aucun doute que non. Peut-être un jour. Un jour si la mémoire lui revient. Un jour si les souvenirs décide d’un coup de tête impulsifs d’envahir à nouveau son esprit. Mais pas maintenant. Pas maintenant qu’elle se retrouvait au milieu de tout ses hommes, dans une immense pièce au plafond haut. Les cris de stupeurs furent la seule chose qui envahit l’esprit de la belle Nemcovà, suivis bientôt d’ordres lancés rapidement qui ne présageait rien de bon à la demoiselle. D'un regard couvrant la totalité de la pièce, elle croisa le regard d'un jeune homme environnant son âge aux prunelles pétillantes d'une froideur calculée. Seul à rester immobile dans la pièce, il avait quelque chose d'effrayant, d'intrigant mais de sérieusement agaçant. Comprenant bientôt qu’elle était l’objet indésirable du lieu, elle se redressa et se mit à courir aussi vite qu’elle le pouvait. Ses poursuivants étaient en majorité des hommes mais ne possédaient pas l’agilité de Ielena. Elle avait beau être intelligente, cela ne l’empêchait pas d’avoir l’endurance avec. Comme quoi un Geek n’est pas forcément un pauvre type boutonneux à lunette ne sortant jamais de chez lui. La demoiselle avait perdu toutes notions de vraisemblable. Elle ne savait pas ce qu’elle faisait ici. Elle ne savait pas pourquoi ni qui étaient ces gens. Mais une chose était sure, c’est qu’ils ne lui voulaient pas du bien. Mais bientôt une silhouette apparut en face d’elle, lui bloquant le passage. D’un reflex et avec des appuis remarquables, Ielena changea de direction, bifurquant dans un couloir de cages à 90°. Son épaule heurta violemment un étagère sur laquelle se trouvait une télécommande qui vint alors s’écraser méchamment sur le sol, déclenchant l’ouverture de portes de toute taille, à barreaux ou non. Ceci eut effet de provoquer la fuite de toute sorte d'étrange animaux, du plus petit au plus impressionnant. La demoiselle déglutit face à ce défilé désorganisé de ce qu'elle qualifierait encore de monstre pour beaucoup. Certains à vague forme de chiens ou de chats, d'autre d'oiseaux, mais les trois quarts n'avaient aucune ressemblance avec ce qu'elle connaissait. Poussé par un vent d'adrénaline, elle se lança à leur suite, se fondant dans le troupeau et se perdant à la vue de ses poursuivants. Ielena se forçait à ne pas faire attention aux étranges choses qui l'entouraient et continua, alors que les animaux détruisaient tout sur leur passage, certains avec un plaisir évidents, d'autres avec une rage qu'elle sentait refoulée depuis longtemps. L'un d'eux ouvrait la marche, révolutionnaire dans l'âme, et menait ses troupes avec un sens du commandement impressionnants. Merde, depuis quand se mettait-elle à la description psychologique de simple animaux ? Simple coup de fatigue sûrement. Ce fut ce dernier qui ouvrit d'une façon extraordinaire la porte principale qui explosa. Et bientôt, Ielena était dehors. Courant aussi vite qu'elle le pouvait. Ne se rendant même plus compte du sable qui réchauffait ses pieds maintenant nus, ni de cet animal qui l'avait suivis...

sometimes, answering to a few questions reveals

a lot more than writing a novel, it's all about interpretation

* QUESTIONS *

• Rondoudou ou Mélofée ?

• Préfères-tu Kermit ou Pomona ?

• Ligue Indigo ou Ligue Johto?

• Trempette ou sécrétion ?

• Aimes-tu Romain ?

• En quoi aimerais tu que Métamorph se transforme ?

• Pour toi, Tentacool est ...

• Pokémon, quand as tu commencé ?

• Connais tu le Pokérap par coeur ?

• Tu imagines la série sans Miaouss qui parle ?

• Tu as vu le premier épisode ?

• Quel membre du staff a le meilleur avatar ?

• Leveinard ou la veinarde ?

• Ta région préférée ?

• Tour de combat ou grotte argentée ?

all the birds sing words and the flowers croon

At the tiki tiki tiki tiki tiki room

* THE OTHER SIDE *

dis nous, c'est quoi ton prénom ? Lucie.
et t'as quel âge ? : 17 ans.
et sinon c'est qui la personne sur ton avatar ? Abbey Lee Kershaw (a)
nous on voudrait tout savoir, alors dis nous comment tu es arrivé sur le forum. Oh là, c'est une longue histoire que raconte les ancêtres *maggle* J'étais Althéa : )
à part ça, tu trouves qu'il est comment le forum ? Extra <3
si ton personnage est réservé, donne nous ton code L'est pas reservé ^^
sinon t'es beaucoup occupé dans la semaine ? tu penses que tu peux venir combien de jours sur le forum ? Je ne peux pas vous dire, ma situation actuelle étant bien trop compliquée =/
t'aimes bien les pokémon ? Non, d'ailleurs, je me suis inscrite par pure masochisme *sbaaf*
et sinon le mot de la fin monsieur le président ? Vive Dracaufeu et Dracooo *o* \o/